Spécialités: Soins de Support
AB Science MAJ Il y a 6 ans
Essai ouvert aux inclusions

Étude PROADAPT : étude évaluant la faisabilité et l’efficacité du programme de préparation du retour à domicile avant et après une procédure médico-chirurgicale complexe chez des patients ayant un cancer nécessitant un traitement avec une procédure médico-chirurgicale complexe. Le vieillissement des patients est associé à la fois à une diminution de la réserve fonctionnelle, à des risques plus élevés de développer des troubles liés à leur maladie ainsi qu’à de mauvais résultats des traitements contre le cancer. Or, la prise en charge thérapeutique des patients âgés ne tient pas compte de leur vulnérabilité, ce qui peut amener par exemple à des hospitalisations prolongées. Le programme PROADAPT consiste en une préhabilitation des patients avant l’intervention chirurgicale, intégrant une préparation nutritionnelle, physique et éducative, une optimisation de leurs traitements par une conciliation pharmaceutique pendant l'hospitalisation pour une chirurgie, des interventions éducatives, la normalisation des interventions chirurgicales et une rééducation améliorée après la chirurgie ainsi que des interventions de transition ville-hôpital pour l’amélioration du retour à domicile. L'objectif de l’étude est d'évaluer la faisabilité et l’efficacité du programme de préparation du retour à domicile avant et après une procédure médico-chirurgicale complexe chez des patients ayant un cancer nécessitant un traitement avec une procédure médico-chirurgicale complexe. Les patients seront répartis en 4 groupes. Les patients du 1er groupe recevront une prise en charge nutritionnelle pré-, per- et post-thérapeutique. Les patients du 2ème groupe recevront une réhabilitation fonctionnelle pré-, per- et post-thérapeutique et procédures chirurgicales. Les patients du 3ème groupe recevront une conciliation médicamenteuse et une prévention de l’iatrogénie médicamenteuse, liée au système de soins. Les patients du 4ème groupe recevront une éducation thérapeutique et une transition ville-hôpital. Les patients seront suivis pendant 22 mois après leur entrée dans l’étude.

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Teclison Limited MAJ Il y a 4 ans

Étude LT-006-TATE : étude de phase 2 randomisée comparant l’efficacité du traitement par embolisation transartérielle en association avec de la tirapazamine par rapport à un traitement standard par chimioembolisation transartérielle en association avec de la doxorubicine chez des patients ayants un carcinome hépatocellulaire de stade intermédiaire. Le carcinome hépatocellulaire est un cancer primitif du foie qui se développe, dans la grande majorité des cas, à partir des cellules du foie déjà endommagées par une maladie chronique ou une cirrhose. La transplantation du foie constitue le traitement de 1ère intention du carcinome hépatocellulaire. Le carcinome hépatocellulaire représente environ 80% de l’ensemble des tumeurs primitives ou secondaires du foie. Avec 714 600 cas en 2002, le carcinome hépatocellulaire représente le 5ème cancer le plus fréquent dans le monde. Les cellules souches situées au centre des cancers naissent et se multiplient dans un environnement pauvre en oxygène car les tissus sont peu vascularisés or dans un tel environnement les traitements par chimiothérapie comme par exemple la doxorubicine perdent de leur efficacité. L’embolisation est un traitement qui consiste à bloquer ou à ralentir l’apport en sang à des tissus ou à un organe. Elle peut servir à bloquer la circulation du sang vers une tumeur, de manière que les cellules cancéreuses meurent. Lorsque la matière utilisée pour bloquer l’apport en sang libère aussi des agents chimiothérapeutiques dans la tumeur, on parle de chimioembolisation. Les agents chimiothérapeutiques alors utilisés seuls ou en association sont la doxorubicine, le cisplatine et la mitomycine. La chimioembolisation transartérielle (TACE) est un type particulier de chimioembolisation qui bloque l’artère hépatique en vue de traiter les cancers du foie. La tirapazamine est un agent antitumoral actif dans les cellules présentant un déficit en oxygène. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du traitement par embolisation transartérielle en association avec de la tirapazamine par rapport à un traitement standard par chimioembolisation transartérielle en association avec de la doxorubicine chez des patients ayants un carcinome hépatocellulaire de stade intermédiaire. Les patients seront répartis aléatoirement en 2 groupes : Dans le premier groupe, une embolisation de la tumeur par lipiodol et Gelfoam® sera réalisée en association avec de la tirapazamine. Dans le deuxième groupe, une embolisation de la tumeur par lipiodol et Gelfoam® sera réalisée en association avec de la doxorubicine. Les patients seront suivis jusqu’à 3 ans.

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Hôpitaux de Rouen MAJ Il y a 6 ans

Etude ASPIK French : étude randomisée de phase 3 comparant la prise d’aspirine à un placebo chez des patients opérés d’un adénocarcinome du colon de stade 3 ou de stade 2 à haut risque de récidive avec mutation PI3K. Le cancer du côlon se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi du colon, organe du tube digestif. Il existe différents stades (de 0 à 4) en fonction de l’envahissement des cellules cancéreuses et leurs propagations. Le traitement de référence du cancer du côlon de stade 3 associe l’intervention chirurgicale qui consiste à retirer les parties cancéreuses et la chimiothérapie (médicaments anticancéreux). Malgré ce traitement, le risque de récidive reste relativement important, ce qui signifie que le cancer réapparait à la suite du traitement. Certaines voies de signalisation (comme la voie PI3K) sont impliquées dans le développement de pathologies et notamment de cancer et elles peuvent être surexprimées dans certains cancers. Des études cliniques ont démontré un l’intérêt de l’utilisation de l’aspirine à faible dose qui aurait un effet protecteur majeur sur le risque de récidive. Ces études ont cependant un niveau de preuve insuffisant pour pouvoir affirmer son intérêt à ce jour. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’aspirine sur le risque de récidive après une intervention chirurgicale chez des patients ayant un cancer du côlon et porteur d’une mutation PI3K. Suite à leur intervention chirurgicale, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront 1 comprimé d’aspirine quotidiennement. Les patients du deuxième groupe recevront 1 comprimé de placebo quotidiennement. Dans les 2 groupes, le traitement sera démarré dans les 3 mois après l’intervention chirurgicale et sera poursuivi pendant 3 ans. Après la chirurgie, la décision de démarrer une chimiothérapie ou non au patient sera laissée à l’appréciation des médecins. Les patients seront suivis avec un examen clinique, des prélèvements sanguins, un bilan d’imagerie hépatique tous les 3 mois les 3 premières années puis tous les 6 mois les 2 années suivantes. Un scanner thoracique sera effectué tous les ans pendant 5 ans et une coloscopie à 3 ans.

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